« Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu »
Bonne nouvelle pour les pécheurs : ils entreront dans le Royaume de Dieu avant les grands prêtres et les anciens du peuple ! Mauvaise nouvelle pour ces derniers : ils seront humiliés de voir passer devant eux publicains et prostituées ! Comment comprendre cet apparent renversement de valeurs ?
En réalité, Jésus ne fait que redire ce que le prophète Ezékiel annonçait : « Si le méchant se détourne de sa méchanceté pour pratiquer le droit et la justice, il sauvera sa vie. » Il n’y a aucun péché qui ne saurait être un obstacle au Royaume, si celui qui l’a commis se repent et se tourne vers son Dieu. Nous avons dans la notion du repentir – ressentir le regret d’un péché avec le désir de le réparer et de ne plus y retomber – quelque chose de profondément chrétien à travers la liberté qu’il suppose. Une vision anti-chrétienne serait de considérer notre liberté comme définitivement enchainée par le péché sans retour au bien possible. Au contraire, il n’y a pas de fatalité : le pécheur pourra à tout moment se détourner de sa conduite mauvaise, par grâce divine élevant la liberté, et ainsi « il sauvera sa vie ».Continue reading →

