4e dimanche de l’Avent et Noël

Chers paroissiens,

En la nuit sainte de Noël, la liturgie de la Christmette (Messe de Nuit en allemand) nous plonge au cœur du mystère de l’Incarnation à travers des textes bibliques riches de sens et d’espérance. La première
lecture, tirée du prophète Isaïe (Isaïe 9, 1-6), annonce une grande lumière qui se lève sur le peuple qui marchait dans les ténèbres : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort, une lumière a resplendi. » Cette lumière est celle d’un enfant qui nous est né, un fils qui nous est donné, portant des noms merveilleux :
Conseiller admirable, Dieu fort, Père à jamais, Prince de la paix.

Le psaume 96 nous invite à la joie universelle : « Chantez au Seigneur un chant nouveau, chantez au Seigneur, terre entière ! […] Les cieux se réjouissent, la terre exulte ! » Toute la création est appelée à célébrer la venue du Seigneur qui vient juger le monde avec justice.

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3e dimanche de l’Avent

Le désir de Dieu

Chers paroissiens,
Le temps de l’Avent nous est donné pour entraîner notre coeur à attendre le Christ. Un temps pour susciter, réveiller, fortifier en nous le désir de sa venue. Le Seigneur Jésus nous a promis qu’il reviendra dans la gloire, mais notre coeur est parfois loin de cette promesse. Ce petit texte de saint Anselme (à lire dans un petit moment de silence et de recueillement) pourra nous aider à nous mettre à la recherche de Celui qui vient :
« Allons, courage, pauvre homme ! Fuis un peu tes occupations, dérobe-toi un moment au tumulte de tes pensées. Rejette maintenant tes lourds soucis et laisse de côté tes tracas. Donne un petit instant à Dieu et repose-toi un peu en lui. Entre dans la chambre de ton esprit, bannis-en tout, sauf Dieu ou ce qui peut t’aider à le chercher. Ferme la porte et mets-toi à sa recherche.

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2e dimanche de l’Avent

Un prophète peut en cacher un autre

Sa parole dérange, elle bouscule par sa vérité, nous sort de nos certitudes et réveille nos consciences tranquilles ! C’est ainsi que la voix du prophète accomplit sa mission, en se faisant « porte-Parole », c’est-à-dire en déposant la Parole du Seigneur dans le cœur du croyant avec toute sa force de Vie ! Et cette Parole divine opère dans le cœur une magnifique œuvre de conversion !

Comme un incontournable dans notre chemin d’Avent, saint Jean-Baptiste tient une place centrale pour apprêter nos cœurs à recevoir le Sauveur. C’est ainsi qu’en rencontrant ce grand prophète, les habitants de Jérusalem ont pu rencontrer le Christ avec un cœur renouvelé. Ils ont reçu du Baptiste le pardon de leurs péchés, espérant ainsi le Sauveur à venir. Avant de construire sa demeure parmi les hommes (Jn 1, 14), Dieu voulait un bon ouvrier pour le terrassement, et le prophète a répondu présent ! Dieu a désiré ce travail préalable avant de se donner à recevoir, à contempler … avant de donner toute sa fécondité ! Comme
on laboure une terre avant d’y déposer la semence, le prophète retourne les cœurs, les convertit, pour que le Seigneur y fasse son œuvre.

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1er dimanche de l’Avent

Venez, maison de Jacob ! Marchons à la lumière du Seigneur !

Chers amis,
Je vous propose un petit exercice. Pour vous, lequel des deux schémas ci-dessous correspond le plus à la conception biblique sur le temps et l’histoire :

Nous sommes le premier dimanche de l’année liturgique. Nous nous apprêtons à entrer à nouveau dans ce cycle annuel au travers duquel l’Eglise nous permet de revivre les évènements de la vie de Jésus.

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Christ Roi de l’Univers

La solennité du Christ-Roi

À la fin de chaque année liturgique, l’Église nous invite à lever les yeux vers Celui qui en est le commencement et l’accomplissement : le Christ, Roi de l’univers. Cette fête, qui conclut le cycle annuel avant d’entrer en Avent, est bien plus qu’un simple rappel symbolique. Elle place devant nous une question décisive : qui règne réellement sur notre vie ?

Un Roi différent de tous les autres

Le Christ ne règne pas comme les puissants de ce monde. Son trône fut une croix, sa couronne faite d’épines. Son pouvoir n’est pas domination, mais amour, vérité et don de soi. Il n’impose rien, mais il invite, il attire, il libère. C’est pourquoi célébrer le Christ Roi, ce n’est pas regarder un souverain lointain, mais accueillir dans notre quotidien Celui qui gouverne par la douceur et la miséricorde. Là où un cœur choisit le pardon plutôt que la rancœur, la vérité plutôt que le mensonge, la justice plutôt que la facilité, le Christ devient Roi.

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Dédicace de la basilique du Latran

L’église notre mère

Selon notre calendrier liturgique, nous célébrons ce dimanche la dédicace de la basilique du Latran. Cette fête reste honorée, bien qu’elle coïncide avec un dimanche, ce qui nous montre son importance. C’est une grande fête pour toute l’Église catholique romaine !

Pour ceux qui sont allés à Rome, la basilique du Latran appartient aux quatre basiliques majeures, des incontournables dans le guide du pèlerin ! Elle contient d’ailleurs une porte sainte pour notre année jubilaire. Se rendre à la basilique du Latran n’est pas anodin, puisqu’il s’agit de la cathédrale du Pape, évêque de Rome. Un lieu donc majeur qui rend compte de la mission du Pape. Si la basilique Saint-Pierre
renvoie au martyr et à la confession de foi du chef des Apôtres, la basilique du Latran, plus discrète vient rappeler le rôle maternel de l’Église de Rome avec toutes les autres Églises. Il est d’ailleurs marqué sur sa façade « Mère et tête de toutes les églises de la ville et du monde ». Comme si la basilique offrait sa présence maternelle et aimante pour chacune de ses autres églises répandues dans le monde.

C’est en ses murs que plus de 250 conciles se sont réunis pour creuser la foi de l’Église en vue de la transmettre à ses fidèles répartis dans le monde entier. Et ainsi unir les catholiques dans une même confession de foi. Au fond de la basilique, dans l’abside, se tient la cathèdre du pape, soulignant ainsi l’autorité pour nous conduire dans la foi. Selon les paroles que le Seigneur adressa à Simon Pierre à l’heure de la dernière Cène : « Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères ».

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