32ème dimanche du Temps Ordinaire

Soldat du Christ, soldat pour le Christ !

En ce 11 novembre où nous fêtons Saint Martin de Tours, il est intéressant d’oser faire un parallèle entre celui qui a quitté son uniforme de soldat pour être tout au Christ, et ceux qui ont laissé leur paroisse pour reprendre l’uniforme militaire, prêtres mobilisés par cette guerre 14-18 dont nous commémorons le centième anniversaire.

Saint Martin a 15 ans lorsqu’il est enrôlé dans l’armée. Fils de militaire et de famille païenne, son chemin était tout tracé, il reste soldat pendant 23 ans. Mais une étape vient marquée sa vie lorsqu’il a 18 ans : comme il se trouve en garnison à Amiens, il découpe son manteau en deux pour offrir la moitié qui lui appartient (l’autre étant la propriété de l’empereur) à un pauvre grelottant de froid. La nuit suivante, il voit en rêve le Christ revêtu de la moitié de son manteau. C’est ce qui pousse Martin à demander le baptême. Quittant la vie militaire pour la vie monastique, Martin ne perd pas l’esprit du soldat. Il est toujours aux premières lignes pour combattre celui qui est dans l’erreur. Ce ne sont plus des forces militaires qu’il affronte, mais l’arianisme* ou le paganisme. Il a la détermination et la persévérance du soldat, se donnant entièrement à son œuvre qui va le conduire à devenir évêque de Tours. Il se lance dans l’évangélisation des campagnes. A la tête d’une troupe de moines, il abat les sanctuaires païens, les arbres sacrés, et montre par des miracles que le Dieu chrétien est plus puissant que les dieux païens.Lire la suite →

La Toussaint

La Sainteté, souci du quotidien !

« L’Église, dont le saint Concile présente le mystère, est aux yeux de la foi indéfectiblement sainte. En effet, le Christ, Fils de Dieu, qui, avec le Père et l’Esprit, est proclamé « le seul Saint », a aimé l’Église comme son épouse, il s’est livré pour elle afin de la sanctifier, il se l’est unie comme son Corps et l’a comblée du don de l’Esprit Saint pour la gloire de Dieu. Aussi dans l’Église, tous, qu’ils appartiennent à la hiérarchie ou qu’ils soient régis par elle, sont appelés à la sainteté selon la parole de l’apôtre : « Oui, ce que Dieu veut c’est votre sanctification » (1 Th 4, 3 ; cf. Ep 1, 4). Cette sainteté de l’Église se manifeste en permanence et doit se manifester par les fruits de grâce que l’Esprit produit dans les fidèles ; sous toutes sortes de formes, elle s’exprime en chacun de ceux qui tendent à la charité parfaite, dans leur ligne propre de vie, en édifiant les autres ; elle apparaît d’une manière particulière dans la pratique des conseils qu’on a coutume d’appeler évangéliques ». Ainsi commence le chapitre V de la constitution Lumen Gentium du Concile Vatican II. Il a pour titre : La vocation universelle à la sainteté dans l’Eglise. Les Pères du Concile nous enseignent alors sur l’importance du désir de sainteté, une sainteté accessible à tous ceux qui croient au Christ, une sainteté qui ne va pas sans la miséricorde de Dieu. Le Concile va jusqu’à nous donner les voies et moyens de la sainteté.Lire la suite →

28ème dimanche du Temps Ordinaire

Bon maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ?

L’empressement du jeune homme pour poser cette question à Jésus exprime la force de son désir, qui peut être le nôtre. Qui d’entre nous – sauf s’il en ignore l’existence et ce qu’elle est – ne désire pas la vie éternelle ? Le Seigneur ne lui reproche d’ailleurs pas sa démarche ; au contraire, elle suscite dans son cœur de pasteur un élan d’amour : Il posa son regard sur lui, et il l’aima. Ne se contentant pas seulement de répondre, Jésus entraîne son élève – et nous avec ! – sur un chemin de maturité spirituelle. Quelques repères…

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