Mobilisation générale
Avez-vous suivi l’eurovision 2017 ? Tandis que la malheureuse candidate française chantait son désespoir sur le temps qui passe : Des amours meurent, des amours naissent, les siècles passent et disparaissent. Un jour lassé de cette errance, tu t’en iras quelle importance ?, le candidat vainqueur du Portugal chantait le temps d’une brûlante attente que lui revienne sa bien-aimée… Et si elle hésitait, doutant de sa capacité à s’ouvrir de nouveau à l’amour, lui s’offrirait pour aimer davantage, par une délicate compensation : Si ton cœur ne veut pas céder, ne ressent pas l’amour, ne veut pas souffrir, mon cœur peut aimer pour tous les deux.Continue reading →

Dans la continuité de dimanche dernier, la vigne reste au centre de l’enseignement de Jésus, non plus pour y inviter des ouvriers, mais pour y voir ses fils. On voit tout de suite, en la personne du fils, celui qui prend part à l’intérêt de la vigne, celui qui se réjouit avec le père du fruit qu’elle porte, celui qui apporte sa contribution avec fierté. Mais dans la parabole de Jésus, le refus du premier fils s’oppose à l’enthousiasme du deuxième. Pourtant, c’est bien le premier fils qui fait la volonté du père.
Quelle est cette vigne si vaste qu’elle oblige son maître à chercher des ouvriers à chaque heure de la journée pour l’entretenir? Dans la Bible, la vigne est une image traditionnelle pour désigner Israël. Par extension, elle symbolise l’Eglise et même l’humanité entière que le Christ veut visiter et protéger. Assurément, il faut beaucoup de collaborateurs pour la soigner et lui faire produire son meilleur fruit. Au moment où notre évêque nous appelle justement à collaborer à la mission à travers le lancement d’une démarche synodale, cet évangile – comme souvent ! – est de circonstance… Allez à ma vigne, vous aussi !