2ème Dimanche de l’Avent

Après avoir creusé le désir et dégagé les obstacles pour vivre saintement notre Avent, nous nous trouvons peut-être en cette deuxième semaine dans une impasse. Nous voulions courir à la crèche avec zèle, désencombré de nos misères… et nous voilà dans une
ornière, nous n’arrivons pas à nous détacher de telle mauvaise habitude, nous retombons dans tel vieux péché, et nous peinons à nous relever.
Faire l’expérience de notre péché doit-il forcément nous conduire au découragement ? ‘Tu le vois, Jésus ! Jamais je ne pourrai t’apporter le cadeau promis. Et je reconnais que c’est davantage le restaurant derrière l’étable qui m’intéresse, plutôt que ta mangeoire. Le cœur partagé, je n’ose m’approcher.’
Cette expérience commune peut, bien au contraire, nous conduire à une grande action de grâce ! C’est justement pour notre péché, pour notre petitesse, pour nos misères, que le Verbe a pris chair. C’est cabossé, sale, tordu et faible que nous approcherons de la crèche pour déposer au pied du Divin Enfant toute notre vie.
C’est pour cela qu’Il est venu ; Il veut nous sauver. C’est pour cela qu’Il s’est fait tout petit ; Il ne veut pas nous effrayer. C’est pour cela que nous pouvons aujourd’hui nous relever et poursuivre la route ; Il nous a déjà racheté. Gardons dans notre cœur ces prochains jours,
cette phrase de St Paul, pleine d’espérance : « J’en suis persuadé, celui qui a commencé en vous un si beau travail le continuera jusqu’à son achèvement au jour où viendra le Christ Jésus. » Ainsi, plein de confiance, nous continuons avec persévérance notre route vers Noël. Jésus est déjà là, auprès de nous, Il nous précède et nous donnera la grâce d’arriver
jusqu’à Lui.

don Louis-Marie Boët, p+

 

1 er Dimanche de l’Avent

Creuser le désir et dégager les obstacles

Ce 1er dimanche de l’Avent marque le début de notre marche vers la Nativité du Seigneur. Une marche qu’il faut comprendre comme un temps de préparation afin de creuser en nous le désir de mieux accueillir le Fils de Dieu fait homme et de dégager les obstacles en nous qui entravent la rencontre personnelle avec ce Dieu qui nous sauve.

C’est un peu comme pour la préparation d’une fête familiale, d’un anniversaire de mariage. Bien sûr, il y a l’organisation matérielle de l’évènement qu’il faut anticiper, il y a les convives à inviter, cela creuse le désir de la fête. Mais il y a aussi la préparation intérieure qui suppose de disposer son cœur, et cela passe par des actes de bienveillance, parfois de réconciliation et de paix. Tout cela en vue de vivre un beau moment de communion familiale, qui nous donne de goûter comme aux prémices de la communion plénière et éternelle auprès de Dieu pour laquelle nous sommes faits.Continue reading →