3ème Dimanche de l’Avent

« Il est bon d’attendre en silence le salut du Seigneur. »

Ce dimanche les ornements violets de l’Avent sont remplacés exceptionnellement par des ornements de couleur rose pour souligner la joie intense de la nativité de Jésus qui approche. Quelle est cette joie propre à Noël ?

Voilà des siècles que le peuple d’Israël attendait la venue du Messie de Dieu. Celui-ci se manifeste enfin au monde le jour de Noël, non pas avec éclat et majesté, mais dans le silence et l’humilité de la crèche. C’est ce mystère de la vie divine qui entre ainsi dans la vie des hommes qui suscite une si grande joie ! Devant un tel événement, nous comprenons que Dieu peut franchir tous les obstacles pour venir jusqu’à nous, pour nous sauver. « Ceux qui se laissent sauver par lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement. Avec Jésus-Christ, la joie naît et renaît toujours ! » (Pape François, exhortation apostolique EVANGELII GAUDIUM 1).Continue reading →

2ème Dimanche de l’Avent

Après avoir creusé le désir et dégagé les obstacles pour vivre saintement notre Avent, nous nous trouvons peut-être en cette deuxième semaine dans une impasse. Nous voulions courir à la crèche avec zèle, désencombré de nos misères… et nous voilà dans une
ornière, nous n’arrivons pas à nous détacher de telle mauvaise habitude, nous retombons dans tel vieux péché, et nous peinons à nous relever.
Faire l’expérience de notre péché doit-il forcément nous conduire au découragement ? ‘Tu le vois, Jésus ! Jamais je ne pourrai t’apporter le cadeau promis. Et je reconnais que c’est davantage le restaurant derrière l’étable qui m’intéresse, plutôt que ta mangeoire. Le cœur partagé, je n’ose m’approcher.’
Cette expérience commune peut, bien au contraire, nous conduire à une grande action de grâce ! C’est justement pour notre péché, pour notre petitesse, pour nos misères, que le Verbe a pris chair. C’est cabossé, sale, tordu et faible que nous approcherons de la crèche pour déposer au pied du Divin Enfant toute notre vie.
C’est pour cela qu’Il est venu ; Il veut nous sauver. C’est pour cela qu’Il s’est fait tout petit ; Il ne veut pas nous effrayer. C’est pour cela que nous pouvons aujourd’hui nous relever et poursuivre la route ; Il nous a déjà racheté. Gardons dans notre cœur ces prochains jours,
cette phrase de St Paul, pleine d’espérance : « J’en suis persuadé, celui qui a commencé en vous un si beau travail le continuera jusqu’à son achèvement au jour où viendra le Christ Jésus. » Ainsi, plein de confiance, nous continuons avec persévérance notre route vers Noël. Jésus est déjà là, auprès de nous, Il nous précède et nous donnera la grâce d’arriver
jusqu’à Lui.

don Louis-Marie Boët, p+