Les béatitudes, quesako ?
À notre époque où « les humains cherchent surtout la réalisation, l’accomplissement de soi » comme l’écrivait un père Picart, oratorien, à Pâques 2013 (La Croix), les paroles des béatitudes peuvent sembler déconcertantes … et aller à l’encontre de la « quête ordinaire de notre génération. »
Heureux ceux qui pleurent, heureux ceux qui sont persécutés (Mt 5).
Alors ? Pensons bien qu’on ne « comprend » pas ces mots de Jésus avec la seule «intelligence» (car les paradoxes de ces paroles sont assez forts). Pensons que l’on «comprend» un peu, après avoir commencé à marcher sur ce chemin que le Maître montre à ses disciples.
Écoutons Saint Augustin : « Tu me dis, je veuxcomprendre pour croire, je te réponds crois afin de comprendre. »
D’ailleurs, comme dans d’autres passages des Évangiles, Jésus parle d’abord de Lui-même dans les béatitudes. En Saint Luc (chapitre 6) Jésus déclare : Persécutés ? C’est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes ! Oui, Jésus montre le chemin qu’Il va prendre et nous invite, comme disciples, à le suivre. « Croire aux béatitudes » c’est être assuré qu’au bout du compte, au milieu des épreuves de notre vie, cette vie a un sens, en Dieu, en Jésus.
Don Jean-Marcel

En 1549, le Japon découvre le Christ avec l’arrivée des navires marchands portugais et des missionnaires jésuites qui étaient à bord. Une quarantaine d’années plus tard débute une longue période d’interdiction et de persécution. Pendant plus de 250 ans, des Japonais chrétiens ont pratiqué en cachette. En absence de prêtres, les rites étaient transmis de croyant à croyant et le Christ se cachait dans les symboles bouddhistes des villages. Nous vous proposons de découvrir ensemble leur histoire du 23 au 28 janvier salle Mère Teresa au travers d’une exposition tout public.