4ème dimanche de Carême – Laetare

Quelle est ma proximité avec le Christ ?

Se dire chrétien, c’est choisir que mon identité soit associée au nom du Christ. Ce n’est pas rien du tout. C’est déjà un témoignage de mon attachement à la personne du Christ, et dans ce sens, cela peut parfois requérir du courage pour oser l’affirmer publiquement, voire de l’héroïsme dans certains contextes comme en témoignent les chrétiens martyrs en raison de leur foi que l’Aide à l’Eglise en Détresse (AED) me fait découvrir.

Cela suppose aussi de déployer des efforts en vue de mieux connaître Jésus et de me mettre à son école afin qu’il soit en mesure d’éclairer et de guider chaque pas de ma vie.

L’écoute et la confiance en la parole de l’Eglise me donneront d’approfondir le trésor de la foi et m’aideront à engager les nécessaires conversions que réclame la vie chrétienne. Pour cela, je rappelle les conférences de formation organisées par le diocèse, ou les conférences en ligne de la maison de formation d’Evron durant ce carême. Se dire chrétien, c’est aussi terriblement exigeant, car plus j’avance, plus je vais prendre conscience que je ne suis pas à la hauteur de ce que suppose le nom de chrétien.Lire la suite →

3ème dimanche de Carême

En 2022, dans le monde : des dizaines de guerres engagées

Depuis Cain et Abel, les guerres se suivent et se ressemblent trop. Un désir exacerbé de puissance et de richesses, le mensonge, des offenses non pardonnées, la jalousie… autant de péchés qui conduisent à la guerre, sèment la mort et la désolation. Quel effroyable et triste gâchis ! Alors quels enseignements nous donne l’Église sur une telle situation ? Le catéchisme écrit : « A cause des maux et des injustices qu’entraîne toute guerre, l’Église presse instamment chacun de prier et d’agir pour que la Bonté divine nous libère de l’antique servitude de la guerre. » L’antique servitude… la guerre est un des fruits pourris du péché originel. Notre liberté blessée, tordue par celui-ci, est capable du pire. C’est pourquoi nous ne sommes pas des idéalistes naïfs, nous reconnaissons d’abord que la violence vient de notre cœur, avant de la voir chez notre voisin. Ainsi, croire que l’homme est naturellement et totalement bon est contraire à notre foi ; il n’y a pas de solution simpliste aux conflits.Lire la suite →