27ème dimanche du Temps Ordinaire

« Au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme »

« Le mariage est un signe précieux, parce que « lorsqu’un homme et une femme célèbrent le sacrement de mariage, Dieu pour ainsi dire, se ‘‘reflète’’ en eux, il imprime en eux ses traits et le caractère indélébile de son amour. Le mariage est l’icône de l’amour de Dieu pour nous. En effet, Dieu lui aussi est communion : les trois personnes du Père, du Fils et du Saint Esprit vivent depuis toujours et pour toujours en unité parfaite. Et c’est précisément cela le mystère du mariage : Dieu fait des deux époux une seule existence ». Cela a des conséquences quotidiennes et très concrètes, car les époux « en vertu du sacrement, sont investis d’une véritable mission, pour qu’ils puissent rendre visible, à partir des choses simples, ordinaires, l’amour avec lequel le Christ aime son Église, en continuant à donner sa vie pour elle » (Pape François – Amoris Laetitia n°121).
Les pharisiens interroge Jésus, on pas sur la grandeur du mariage, mais sur la manière possible de s’en détourner. Le sacrement du mariage est pourtant une véritable action de Dieu, répondant avec puissance à l’amour sans limite d’un homme et d’une femme, qui uni les deux êtres pour en faire « qu’une seule chair ». Cette unité est tellement forte qu’on la compare à l’unité du Christ avec l’Eglise, celle-ci étant corps mystique du Christ.Lire la suite →

26ème dimanche du Temps Ordinaire

« Ah ! Si le Seigneur pouvait faire de tout son peuple un peuple de prophètes ! »

« J’aimerais bien devenir un prophète ! » me dit l’un de vous cette semaine en parlant de cet évangile. C’est bien ce que Jésus attend de nous. Alors comment faire ? Petit manuel.

1. Se décider une bonne fois pour toutes de vivre de foi. Cela veut dire : croire fermement que tout vient de Dieu et que tout doit retourner à lui. Et c’est pousser cette logique jusqu’au bout : celui qui ne vit pas selon la justice et dont le cœur est vide de Dieu est comme un mouton de ce « troupeau parqué pour les enfers et que la mort mène paître » (Ps 48,15). Et il sera tenu pour responsable, au jour du jugement, de ceux qui par sa faute ne seront pas là debout devant le trône de Dieu. Celui qui s’élève vers Dieu élève tous les autres, celui qui vit dans le rejet ou dans l’indifférence de Dieu entraîne de nombreux autres dans sa chute.Lire la suite →

25ème dimanche du Temps Ordinaire

« Ils avaient peur de l’interroger » (Mc 9)

Jésus devait être impressionnant, lui à qui on demandait d’où lui venait son autorité. Il devait avoir une place pleine de justesse au milieu des hommes, un véritable équilibre qui lui permettait de ne pas s’imposer aux autres tout en étant très présent. Pour ses disciples, il est le maître parfait, celui qui a la bonne réponse à toutes les questions, celui qui est irréprochable, mais aussi celui qui intimide. Du coup, « ils avaient peur de l’interroger ». Mais qu’est-ce qui intimide ? L’autre, ou bien ce que nous sommes par rapport à l’autre ? Les disciples vivent leur quotidien, avec des questions profondes mais aussi avec des interrogations plus légères tel que de savoir qui est le plus grand. Jésus n’a pas fait d’eux des grands mystiques du jour au lendemain. Cela ne les place pas sur le même plan que Jésus et provoque donc une gêne par rapport à lui. Ils doivent construire la véritable relation avec leur maître pour passer de la timidité, ou même de la peur, à la crainte filiale. Jésus prend un enfant comme exemple : un enfant peut être dans une attitude de timidité par rapport à l’adulte qu’il ne connaît pas, mais il est plutôt dans le crainte face à son père.Lire la suite →