3e dimanche de Pâques

« Suis-moi. » (Jn 21,19)

Jésus commence son ministère public en appelant à le suivre. Après la résurrection, le même désir de Jésus s’exprime à Pierre, parce que la mort et la résurrection ne viennent pas compromettre la mission des Apôtres, mais au contraire l’affermir. Ils ont tout quitté pour suivre Jésus, non pas pour quelques années d’enseignements et de miracles de village en village, mais pour véritablement établir le Royaume de Dieu au milieu des hommes. Suivre le Christ pendant son ministère public n’était sûrement pas évident, et pourtant sans doute plus facile que de le suivre après la résurrection. Pour cela, les Apôtres avaient besoin d’être affermis dans la foi. C’est ce que cherche Jésus en leur apparaissant après la résurrection. Oui, bienheureux ceux qui croient sans avoir vu, mais bienheureux aussi les Apôtres qui font l’expérience des différentes rencontres avec Jésus. Ils le voient, le découvrent dans son corps glorieux, mangent avec lui, ajoutent le fruit de leur pêche miraculeuse à ce que le Christ leur donne en nourriture. Lire la suite →

2e dimanche de Pâques

« Sauveur » pour les autres

Demandé explicitement par Jésus à sainte Faustine en 1931, institué par le pape Jean-Paul II le 30 avril 2000, le premier dimanche après Pâques est, selon la volonté divine, une fête de sa Miséricorde dans toute l’Eglise. Faut-il y voir une simple dévotion supplémentaire qui apporte une coloration particulière à notre temps pascal ? Bien sûr que non. Comme le souligne le pape François dans un livre-entretien publié en 2016, le nom de Dieu est miséricorde. Parler de miséricorde, c’est donc entrer dans l’intimité et la simplicité même de son Être. C’est chercher à comprendre qui il est vraiment… et s’engager à sa suite !Lire la suite →

Dimanche de Pâques

Le Christ est vraiment ressuscité, Alléluia !

Nous sortons d’une semaine douloureuse, celle de la commémoration de la mort du Christ, de cette condamnation du Fils de Dieu, sans procès en bonne et due forme, très marquée par un jeu de puissance et de faiblesse. C’est la puissance des responsables juifs face à la faiblesse des gouvernants romains, c’est la force d’une foule influencée face à la faiblesse des disciples décontenancés. Mais au matin de Pâques, c’est une puissance bien supérieure aux précédentes qui se manifeste par la Résurrection de Jésus. Les puissants deviennent faibles, les premiers seront les derniers. Mais la résurrection du Christ n’est pas une démonstration de force, elle est une victoire de la vie sur la mort, événement qui sauve toute l’humanité du péché des origines. Le nouvel Adam se manifeste au monde pour lui dire : « Viens, suis-moi ».Lire la suite →