Une petite anecdote personnelle pour cet édito : l’histoire se passe il y a trois ou quatre ans pendant ma retraite annuelle, en février dans un monastère haut-savoyard. Etant parti marcher en montagne tout l’après-midi, et ayant eu comme souvent les yeux un peu plus gros que le ventre, je me retrouve le soir, la nuit tombant, encore assez loin du monastère en haut de sa montagne, et la gourde vide depuis quelques heures déjà. Ceux qui ont déjà eu vraiment soif sauront que cette sensation devient envahissante et que l’eau devient le bien le plus précieux.
25ème dimanche du Temps Ordinaire
Il y a de quoi être surpris par le décalage dont nous fait part l’évangile du jour !
Alors que le Christ partage secrètement à ses disciples l’annonce de sa passion et de sa résurrection, ce qui est le coeur de sa mission, ceux-ci, chemin faisant, en viennent ensuite à débattre entre eux de qui se trouve le plus grand.
D’une part, la préoccupation du Christ qui sensibilise ses disciples à le suivre dans sa passion, sa mort et sa résurrection. D’autre part, leurs préoccupations mondaines, liées à leur propre personne, leur place, leur renommée, leur succès, avec des comparaisons, des jugements de valeurs … Bref, un discours finalement assez proches de certains de nos désirs, inquiétudes ou préoccupations quotidiennes : « Qu’est-ce que je vaux ? Suis-je suffisamment considéré ou reconnu ? La place qui me revient est-elle la meilleure ? …»
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