Où en sommes-nous ?
Quand on est embarqués dans une aventure, s’il est bien normal de faire périodiquement un état des lieux pour savoir où nous en sommes de notre expédition, combien plus quand sévissent les courants contraires et soufflent les vents capricieux… Et il faut reconnaître que depuis 14 mois nos us et coutumes ont été bien bousculés par cette sacrée pandémie : jusqu’alors bienheureux lorsqu’une forte assemblée se retrouvait dans nos églises, nous voici maintenant sommés d’éviter absolument toute affluence conséquente… et ce n’est qu’une des contraintes qui nous frappent tous. On en est amenés à se demander s’il ne s’agit que d’une adaptation temporaire en vue de traverser la période actuelle d’un virus mutant et contagieux… Car peut-être que certains usages qui nous étaient familiers jusqu’à ce jour seront-ils désormais révolus.
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Au fond, comme le rappelait saint John Henry Newman (« La présence spirituelle du Christ dans l’Église », dans les Sermons paroissiaux), nous avons un contact plus profond aujourd’hui avec le Christ que durant les jours de sa vie terrestre, parce que cette présence est invisible, et c’est bien là le paradoxe. Parce que nous ne pouvons pas faire appel à nos yeux, c’est la foi qui nous fait croire qu’il est bien présent en tous temps et en tous lieux. Il est présent en nous, en notre âme, par le baptême ; il est présent, invisible à nos yeux mais réellement là, dans les tabernacles de nos églises ; il agit en nous dans les sacrements ; il se laisse voir dans les pauvres et les petits pour que nous puissions l’aimer par des actes et en vérité.
crayons de couleurs, crayons à papier, feutres, gommes, colle, feuilles de feutrine, perles à repasser et grilles pour perles à repasser, pompons, ciseaux, peinture acrylique, pinceaux, petites spatules de sculpture, tampons encreurs, scotch, élastiques en caoutchouc, perforatrice, agrafeuse, feuilles carrées pour origamis, vieille toile cirée, règle, bouchons en liège, boutons, divers loisirs créatifs, …