2ème dimanche du Temps Ordinaire

« L’espérance ne déçoit pas »

« Spes non confundit » « l’espérance ne déçoit pas » (Rm 5, 5). C’est ainsi que débute la bulle d’indiction du pape qui ouvre l’année jubilaire en 2025. Il reprend ainsi les mots de saint Paul, encourageant la communauté chrétienne de Rome à tenir bon.

Alors que ce début d’année se prête au jeu des différents vœux à souhaiter pour nos proches ou nous-mêmes, l’Église invite ses enfants à grandir dans l’assurance de la proximité du Christ victorieux de la mort à nos côtés. C’est dans cette espérance que nous pourrons nourrir notre fidélité avec le Seigneur au long des événements de cette année, malgré « l’imprévisibilité de l’avenir … avec ses sentiments parfois contradictoires : « de la confiance à la peur, de la sérénité au découragement, de la certitude au doute» (Spes non confundit 1). En effet, « l’espérance chrétienne ne trompe ni ne déçoit parce qu’elle est fondée sur la certitude que rien ni personne ne pourra jamais nous séparer de l’amour de Dieu. » (SNC 3).

Cette année nous invite donc à nous faire pèlerin de l’espérance, avec l’Église universelle, en nous laissant renouveler par ce grand appel à la vie éternelle qui traverse et unifie toute notre vie. Pèlerins de l’espérance, nous accompagnons également ceux qui nous entourent avec cette lumière propre à ceux qui ont mis leur foi dans le seigneur déjà en ce monde, en offrant le témoignage de la présence vivante et agissante du Seigneur à nos côtés. Elle est d’autant plus désirable et nécessaire que le climat sociétal tend à habiter le cœur de nos contemporains par un certain défaitisme, désespoir ou au contraire n se réfugiant dans des illusions trompeuses.

Selon les mots du pape François, pour définir l’espérance, « l’image de l’ancre évoque bien la stabilité et la sécurité que nous possédons au milieu des eaux agitées de la vie si nous nous en remettons au Seigneur Jésus. Les tempêtes ne pourront jamais l’emporter parce que nous sommes ancrés dans l’espérance de la grâce qui est capable de nous faire vivre dans le Christ en triomphant du péché, de la peur et de la mort. Cette espérance, bien plus grande que les satisfactions quotidiennes et l’amélioration des conditions de vie, nous porte au-delà des épreuves et nous pousse à marcher sans perdre de vue la grandeur du but auquel nous sommes appelés, le ciel. » (SNC 25).

Don Charles Hastings +