Quelle est ma proximité avec le Christ ?
Se dire chrétien, c’est choisir que mon identité soit associée au nom du Christ. Ce n’est pas rien du tout. C’est déjà un témoignage de mon attachement à la personne du Christ, et dans ce sens, cela peut parfois requérir du courage pour oser l’affirmer publiquement, voire de l’héroïsme dans certains contextes comme en témoignent les chrétiens martyrs en raison de leur foi que l’Aide à l’Eglise en Détresse (AED) me fait découvrir.
Cela suppose aussi de déployer des efforts en vue de mieux connaître Jésus et de me mettre à son école afin qu’il soit en mesure d’éclairer et de guider chaque pas de ma vie.
L’écoute et la confiance en la parole de l’Eglise me donneront d’approfondir le trésor de la foi et m’aideront à engager les nécessaires conversions que réclame la vie chrétienne. Pour cela, je rappelle les conférences de formation organisées par le diocèse, ou les conférences en ligne de la maison de formation d’Evron durant ce carême. Se dire chrétien, c’est aussi terriblement exigeant, car plus j’avance, plus je vais prendre conscience que je ne suis pas à la hauteur de ce que suppose le nom de chrétien.
Au point que parfois certains cœurs qui seraient prêts à accueillir le Christ …se tiennent à distance en raison de ce qu’ils voient de mes propres misères.
Que puis-je y faire ? Déjà, ne pas m’y résoudre. Et me demander comment devenir le témoin fidèle de la bienveillance du Christ pour chaque personne humaine, quel que soit son parcours, comme Jésus le manifeste auprès de la samaritaine.
Ensuite, me demander ce que ma foi au Christ change concrètement en moi. Comme l’aveugle de l’évangile, que je demande à Jésus de voir ce qui m’échappe ! Afin que Jésus grandisse en moi et que je diminue.
Le regard de Jésus sur Zachée donne à celui-ci le désir de changer de vie.
Ce serait par exemple un bon exercice que de porter un regard nouveau sur ceux qui m’entourent durant la messe comme à la sortie, et de m’appliquer à manifester une véritable attention fraternelle à ceux que je connais le moins.
Don René-François, curé