Chers Paroissiens,
Au seuil d’une nouvelle année liturgique, nous pouvons nous souhaiter des vœux les uns les autres, de la même manière que nous le faisons lors du changement d’année civile. Nous pouvons nous souhaiter une bonne année et une bonne santé spirituelle, avec le désir de mettre à profit toutes les occasions que l’Eglise nous donne pour recevoir des grâces par cette nouvelle année liturgique. En effet, l’organisation de la liturgie permet de vivre les grands moments du mystère du Christ et de la Révélation pour en recueillir ce qui nous est nécessaire pour notre vie spirituelle, pour être chaque jour de plus en plus chrétien. Nous pouvons nous souhaiter réciproquement des vœux, mais nous pouvons aussi avoir des souhaits pour notre Eglise, à travers ce que nous désirons pour notre paroisse. Ces désirs ne doivent pas être une recherche d’un plus « grand confort ecclésial » personnel, des aspirations pour l’Eglise dont nous serions les seuls bénéficiaires. Nous devons souhaiter pour l’Eglise qu’elle réponde au mieux à sa raison d’être et à sa mission dans le monde d’aujourd’hui.

rie-Eugène de l’Enfant-Jésus a été béatifié ! Ce prêtre aveyronnais, devenu carme, a été un immense maître spirituel pour notre époque. Dans l’Institut Notre Dame de Vie qu’il a fondé et qui rayonne dans le monde entier, et dans son chef d’œuvre « Je veux voir Dieu », il met à la portée de tous l’enseignement de Jean de la Croix, Thérèse d’Avila et Thérèse de Lisieux, les immenses saints du Carmel ! Son grand message : ceux qui ont une vie active, mariés ou non, de tous les âges et toutes les conditions, tous sont faits pour chercher l’intimité avec Dieu dans une vie de prière silencieuse quotidienne qu’on appelle l’oraison, sans laquelle il n’y a pas d’action vraiment féconde, et qui s’apprend.