27ème dimanche du Temps Ordinaire

Mémoire de la bienheureuse Vierge Marie du Rosaire

Le 7 octobre, l’Église catholique célèbre la « Mémoire de la bienheureuse Vierge Marie du Rosaire ». Cette
mémoire, qui était autrefois une fête liturgique, a été instituée par le saint pape Pie V sous le titre de « Notre Dame de la Victoire » pour commémorer la victoire de Lépante le 7 octobre 1571. Cette victoire de
la Sainte-Ligue (une alliance entre le royaume d’Espagne, la république de Venise et les États pontificaux) contre l’Empire Ottoman dans le golfe de Patras est attribuée à la récitation du rosaire demandée par le saint pape Pie V. Elle marque non seulement un point tournant dans l’histoire de la chrétienté européenne, car avec la victoire de Lépante, le mythe de l’Empire ottoman invincible s’est effondré, mais aussi cette victoire a permis la diffusion plus large de la prière du chapelet. Pour marquer cet aspect plus universel, le pape Grégoire XIII a changé en 1573 le nom de cette fête liturgique en « Fête du Saint-Rosaire ».

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26ème dimanche du Temps Ordinaire

Une petite anecdote personnelle pour cet édito : l’histoire se passe il y a trois ou quatre ans pendant ma retraite annuelle, en février dans un monastère haut-savoyard. Etant parti marcher en montagne tout l’après-midi, et ayant eu comme souvent les yeux un peu plus gros que le ventre, je me retrouve le soir, la nuit tombant, encore assez loin du monastère en haut de sa montagne, et la gourde vide depuis quelques heures déjà. Ceux qui ont déjà eu vraiment soif sauront que cette sensation devient envahissante et que l’eau devient le bien le plus précieux.

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25ème dimanche du Temps Ordinaire

Il y a de quoi être surpris par le décalage dont nous fait part l’évangile du jour !

Alors que le Christ partage secrètement à ses disciples l’annonce de sa passion et de sa résurrection, ce qui est le coeur de sa mission, ceux-ci, chemin faisant, en viennent ensuite à débattre entre eux de qui se trouve le plus grand.

D’une part, la préoccupation du Christ qui sensibilise ses disciples à le suivre dans sa passion, sa mort et sa résurrection. D’autre part, leurs préoccupations mondaines, liées à leur propre personne, leur place, leur renommée, leur succès, avec des comparaisons, des jugements de valeurs … Bref, un discours finalement assez proches de certains de nos désirs, inquiétudes ou préoccupations quotidiennes : « Qu’est-ce que je vaux ? Suis-je suffisamment considéré ou reconnu ? La place qui me revient est-elle la meilleure ? …»

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