Edito du 23ème dimanche du Temps Ordinaire

« Une dernière fois, mêlez-vous de vos affaires! »

Ce sont les menaces que reçoit Tintin, sur la piste des méchants de tout poil. C’est souvent aussi notre idée d’une vie paisible en famille, entre collègues, en société… « Chacun chez soi »… Encore plus sur le sujet religieux qui est, dit-on, « du domaine privé ».

Mais voici que l’Ecriture de ce dimanche multiplie les appels à nous sentir concernés par ceux qui s’égarent autour de nous, à aller vers les autres pour leur parler de « leurs affaires », à les alerter par amitié. « Je fais de toi un guetteur »… Et si tu restes muet devant l’injustice d’un frère, « lui, le méchant, mourra de son péché, mais à toi, je demanderai compte de son sang. »

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Edito du 22ème dimanche du Temps Ordinaire

« Si quelqu’un veut marcher à ma suite…» (Mt 16)

Avant de souligner les conditions pour suivre le Christ, il faut d’abord vouloir marcher, et marcher à sa suite. Un début d’année scolaire et pastoral est propice pour nous remettre en route après un temps de vacances où le rythme était normalement différent. Quelques fois, l’été est l’occasion de prendre un temps spirituel plus conséquent à travers une petite retraite ou un pèlerinage. Bien souvent, c’est au contraire un temps où Dieu est plus difficile à rencontrer de manière régulière parce que les loisirs, les rencontres familiales et amicales prennent plus de place. En posant un regard rapide sur la place de Dieu durant notre été, renouvelons notre désir de marcher à la suite du Christ, demandons au Seigneur de susciter par la grâce une volonté de nous mettre en route, d’avancer, de progresser.

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Edito du 12ème dimanche du Temps Ordinaire

Craignez, mais n’ayez pas peur !

C’est ainsi que le prédicateur de la Maison Pontificale, le père Raneiro Cantalamessa, résume l’Evangile de ce dimanche, mettant ainsi en évidence son aspect paradoxal. A la fois Jésus nous encourage à ne pas craindre – nous valons plus qu’une multitude de moineaux aux yeux du Seigneur – et nous demande de craindre ce qui peut nous faire périr dans la géhenne. Comment bien comprendre cette double recommandation du Seigneur de craindre sans craindre? Peut-on parler d’une «bonne crainte» et d’une «mauvaise crainte»?

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