3ème dimanche de carême

« Venez, montons à la montagne du Seigneur » (Is 2,3)

A l’heure où nos paroisses, à l’appel du Saint-Père, cherchent à sortir de leur confort pour annoncer l’Evangile à tous – c’est le sens de nos « samedis missionnaires » dans les villages – l’évangile de ce dimanche nous dresse le portrait d’un missionnaire de très haut niveau. Le Pape François le rappelait dans La joie de l’Evangile : Jésus est « le tout premier et le plus grand évangélisateur. » (EG 12). Sans faire du prosélytisme pour gagner par la force de nouveaux adeptes, Jésus déploie cependant tout son zèle missionnaire pour toucher le cœur d’une Samaritaine en suscitantContinue reading →

2ème dimanche de carême

« Venez, montons à la montagne du Seigneur » (Is 2,3)

Pour se rendre sur la montagne et y être transfiguré, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean. Ce sont les apôtres privilégiés, ceux qui sont appelés par Jésus à être à la première place dans les grands moments, ce sont les proches, peut-être les confidents d’un Jésus qui ne veut pas tout garder pour lui. D’ailleurs, le fait que Jésus leur demande de ne pas raconter ce dont ils ont été témoins souligne ce rôle de confident. Pierre, Jacques et Jean ne sont pas « Monsieur Tout le monde », pris au hasard au coin d’une rue. Leurs places sur la montagne, auprès du Christ transfiguré, ont été préparées, ne serait-ce que par le premier appel qu’ils ont reçu alors qu’ils étaient dans leur barque. Puis il y a les autres, ceux qui ne sont pas concernés, voire pas intéressés, ceux qui n’étaient pas sur le chemin de Jésus, ceux sur qui Jésus n’a pas posé son regard, ceux qui restent au pied de la montagne.Continue reading →

1er dimanche de carême

« Pas seulement de pain… »

Aimez-vous le combat ? Car c’est un combat qui a commencé mercredi; toute l’Eglise a prié pour « commencer notre entraînement au combat spirituel ». Quelques-uns ont l’instinct bagarreur, mais la plupart préféreraient éviter, se voient déjà déclarer forfait, ont peur d’avoir mal ou de finir essoufflé sur le banc. Or nous avons tous besoin d’y entrer, parce qu’il n’ y a pas d’autre chemin vers la vraie joie. Tant que quelque chose, quelqu’un, nous barre cette route, il faut l’affronter.Continue reading →