28e dimanche du temps ordinaire

Ouvrons nos cœurs, ouvrons nos églises : le Christ agit.

Chers paroissiens,

Ce qui me frappe depuis que je suis arrivé dans les paroisses de Nogent et Maintenon, c’est le nombre de
personnes qui, en dehors des horaires de messes, viennent dans nos églises – quand elles sont ouvertes – pour allumer un cierge, prier, trouver un moment de paix ou juste pour se laisser toucher par la beauté du
lieu. Beaucoup parmi eux ne sont pas des paroissiens pratiquants. Ils sont pourtant attirés par Jésus, par son Église, par la paix et la beauté qui émanent de lui.

Comme Jésus entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » À cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux
prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés.

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27e dimanche du temps ordinaire

L’Eucharistie

Ce dimanche, nous avons la joie d’accompagner une vingtaine de jeunes de nos paroisses à la première
communion. Une belle occasion pour renouveler notre participation habituelle à l’eucharistie.

Dans la sacristie à Évron (lieu de notre séminaire communautaire), il y a un tableau avec cette phrase :
« Prêtre, célèbre la messe comme si c’était la première, la dernière et l’unique messe ». Avant d’entrer
dans l’église, le célébrant peut ainsi renouveler son émerveillement et la fraîcheur de son engagement dans la célébration de la messe.

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26e dimanche du temps ordinaire

Dieu aide

Une chose me frappe dans l’Évangile de ce jour : seul le pauvre reçoit un nom. Le riche, lui, demeure dans
l’anonymat. L’Évangile souligne ainsi une vérité profonde : être, savoir qui on est, d’où on vient et où on
va, comprendre le sens de notre existence est la plus grande des richesses. Avoir un nom, c’est la possibilité de pouvoir entrer véritablement en relation. Néanmoins, cette richesse-là ne s’acquiert pas, elle ne peut que se recevoir. Seule l’âme pauvre sait demander. Le riche consomme, il ne veut, ni ne peut accepter de dépendre. Il n’attend rien de l’autre. A contrario, le pauvre se trouve dans l’obligation de
mendier, et donc il est dans l’attente, dans la réception ; ainsi se rend-il capable de recevoir l’aide d’autrui. D’ailleurs, Lazare signifie en hébreu « Dieu aide », c’est bien sa pauvreté qui lui permet de recevoir ce nom.

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