Le Christ a obtenu pour nous une libération définitive !
C’est ce que nous célébrons solennellement en contemplant le mystère extraordinaire de l’eucharistie en ce dimanche du Saint Sacrement, que l’on appelle aussi la Fête-Dieu. La subsistance du chant de la Séquence durant la liturgie, souligne l’importance de nos louanges au Seigneur pour le don de son corps et de son sang dans ce sacrement :
Sion, célèbre ton Sauveur, chante ton chef et ton pasteur par des hymnes et des chants. Tant que tu peux, tu dois oser, car il dépasse tes louanges, tu ne peux trop le louer.
Quand les circonstances le permettent, l’Église nous invite à poursuivre la messe par une procession avec tous les fidèles, pour entourer le Saint Sacrement. On installe aussi un ou plusieurs reposoirs où la procession fera étape.
Notre témoignage public proclame notre confiance en la fécondité du sacrifice unique du Christ pour transformer le cœur, le regard et la vie de ceux qui- l’accueillent. Pour les arracher au pouvoir de celui qui les attire vers le mal et s’efforce de les éloigner de Dieu. Pour leur donner de vivre en fils et filles de Dieu. Les mots de la lettre aux hébreux de ce dimanche sont appelés à résonner en nous :
Le sang du Christ purifiera notre conscience des actes qui mènent à la mort, pour que nous puissions rendre un culte au Dieu vivant.
L’eucharistie vient rappeler que nous sommes liés au Père par une alliance nouvelle, un testament nouveau, dont le Christ est le médiateur.
Le voici, le pain des anges, il est le pain de l’homme en route, le vrai pain des enfants de Dieu, poursuit la Séquence.
Ô bon Pasteur, notre vrai pain, ô Jésus, aie pitié de nous, nourris-nous et protège-nous, fais-nous voir les biens éternels dans la terre des vivants. Conduis-nous au banquet du ciel et donne-nous ton héritage, en compagnie de tes saints
don René-François, curé