Ce 33e dimanche du temps ordinaire est le dernier avant la solennité du Christ-Roi qui clôture l’année liturgique. C’est pourquoi les lectures de la messe parlent aussi des fins dernières, du retour du Christ et de toutes les catastrophes qui doivent s’abattre sur nous avant que le Seigneur revienne.

C’est le temps de faire le bilan, de regarder l’année liturgique passée pour nous demander : comment ai-je participé aux mystères de la vie du Christ, à la liturgie de l’Eglise et comment cela m’a-t-il changé ? Quelle fête ou période liturgique m’a particulièrement marqué cette année ? Qu’est-ce que j’ai mieux compris, mieux vécu ? Et voici la question la plus importante : quand et comment le Seigneur est venu vers moi et a agi dans ma vie ?
C’est aussi le temps de regarder vers l’avenir, de renouveler notre espérance en la vie éternelle, de reprendre courage au milieu des tempêtes de ce monde : « Ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord », nous dit le Christ.
« Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. » Ce que l’avenir demande de nous, c’est la confiance en le Seigneur qui est le Maître de l’histoire et la persévérance dans notre fidélité.
Il y a là une signification profonde du cycle de l’année liturgique qui revient chaque année, avec les mêmes rythmes et les mêmes fêtes : c’est un entraînement à la confiance et à la persévérance. La prochaine année liturgique qui commence dans deux semaines avec le premier dimanche de l’avent nous réserve bien des grâces et bien des épreuves. Une fois de plus nous aurons à marcher aux côtés du Seigneur, avec toute l’Eglise, et nous voulons être persévérants dans ce pèlerinage, confiants que le Seigneur nous mènera à la destination tant désirée : la grande fête que Dieu a préparée pour nous dans les cieux.
Don Constantin +
