1er dimanche de l’Avent

Nous entrons en Avent !

Disons-le d’abord : l’Avent n’est pas un petit carême. Oh ! cela ne nous empêche pas d’entendre l’appel contenu dans Saint Marc (1, 1-8) « Préparez le chemin du Seigneur ! » d’entendre… et d’y répondre, car la conversion des cœurs est de tout temps !

Mais d’abord, sommes-nous convaincus du besoin et même de la nécessité radicale d’un sauveur ? C’est-à-dire de quelqu’un qui, comme le disait le cardinal Ratzinger dans « Entretiens sur la Foi » vient « de l’extérieur de nous-mêmes pour nous sauver. » De la même façon, pour prendre une comparaison simple, que nous avons recours à un médecin qui a les compétences pour poser un diagnostic sur un éventuel problème de santé et proposer de médicaments adaptés.

En effet, poursuivait le cardinal Ratzinger, « l’homme est dans un état d’aliénation – autrement dit prisonnier de son péché – et pour nous reconstruire, il y a la nécessité d’une aide extérieure, Le Christ Sauveur. »  Celui dont nous allons célébrer la naissance à Noël n’est pas seulement un « grand prophète » : nous fêterons la naissance de Celui qui ressuscitera au matin de Pâques, victorieux de la mort et du péché. Il y a bien, et c’est certain, des grâces de Noël, mais elles nous viennent, dans le plan divin, de la victoire du Christ à Pâques. Nous nous préparons à fêter la venue au monde du Fils de Dieu, du Verbe, fait Homme en Marie.

L’Avent est donc une attente, avec une grande tonalité de joie pour notre salut arrivé, pour tous ces pas que le Seigneur a fait vers nous…

don Jean-Marcel